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mes textes en vrac

14 juin 2007

autobio

Lire

Les livres ont toujours habité mon espace quotidien. Ainsi, avant de savoir lire, je feuilletais déjà avec curiosité des volumes de la biliothèque rose comme Cadichon, Jojo Lapin et Barbie. A partir des illustrations, j'en devinais l'histoire, qui se réinventait chaque fois.

J'entrai un beau jour à mon école primaire, au Pont du Las. Une petite bibliothèque, mon premier CDI. Mais en CP, on a déjà fort à faire pour apprendre à lire et à écrire, et je partai de cette école dans mon année de CE1, mes parents déménageant.
Arrivée à la Rivière Neuve II, j'écume les rangs des Chair de Poule, vous savez, cette collection faite de mauvaise littérature américaine destinée à faire frissonner de jeunes lecteurs. Chose étrange, maintenant je n'aime plus la littérature d'épouvante, ni quoi que ce soit qui se rapporte à l'horreur!
Je me souviens aussi de ces livres aux couvertures très colorées plus larges que hauts, qui contaient les aventures de géants, de fées...
Un jour j'ai emprunté Petit Grounch à l'école. Le titre ne doit pas vous parler beaucoup, mais j'ai appris deux choses grâce à ce livre : la première, toute bête : un franc vaut cent centimes. La deuxième c'est que le savoir se trouve dans les livres. A l'époque on ne m'embêtait pas encore avec "tu dois lire des oeuvres littéraireuh!" donc pour moi  chaque livre en valait un autre. C'est quand même mieux, non?
Ce noël là, ma demi soeur m'a offert un truc génial : l'encyclopédie des enfants. Et là, bibi sur le tapis qui entend même plus ce qu'on lui dit : j'avais ouvert le premier chapitre, sur l'espace, et ma tête était partie dans les étoiles... J'ai gardé cette encyclopédie pendant des années. A chaque fois que je voulais l'ouvrir, j'étais partie pour lire et relire, redécouvrir pendant des heures chaque chapitre. Les cartes me faisaient voyager à la découverte de nouveaux peuples et animaux, je suis entrée dans une usine et j'ai fabriqué des pots de confiture et des baskets. Le verre est fabriqué avec un alliage de sables. Cela me paraissait incroyable que l'on puisse tirer un matériau fragile et transparent d'un autre opaque et millénaire.
Ce bouquin a fait naître une anecdote qui nous fait encore rire, ma mère et ma soeur et moi : dans le chapitre sur le corps il était écrit que la surface de la langue était constituée de papilles gustatives. Je débarasse la table et mets malencontreusement un doigt dans de la sauce béarnaise. je porte le doigt à ma bouche, par curiosité et je m'exclamme :"Ah! C'est acide!" Ma mère le niant, je rétorque, avec l'air de quelqu'un de très intelligent : "Mes papilles gustatives décèlent une acidité dans la sauce bearnaise". Et là, gros éclat de rire. J'ai été étonnée, où était le problème, j'avais pourtant employé le bon mot...
Ce même noël on m'a offert quelques livres de Disney, avce les images des dessins animés et tout et tout. Mon plaisir était de prendre un coin de page et le faire descendre en le tenant bien droit, le bruit m'était agréable, la sensation aussi, mais je me suis rendue compte que j'abîmais les pages ainsi, j'ai préféré arrêter, mais le mal était fait...
Une histoire qui m'a marquée, aussi, c'est le pays des 36 000 volontés : le temps d'un rêve, des enfants pouvaient faire leurs 36 000 volontés. On s'habillait avec un morceau de ciel déchiré par un aigle, on avait des ailes de fées, et surtout on pouvait faire apparaître des choses à volonté!
Je me souviens aussi avoir été choquée par un livre de légendes grecques : on voyait des corps nus partout, je trouvais ça indécent de mettre ça dans un livre destiné aux enfants!
En CM2 j'ai étudié Les chasse-marée d'Alain Grousset, mon premier livre de science-fiction, et les douze pendules de Théodule de l'illustre Alfred Hitchcock.

Me voilà arrivée en sixième, petite intello...mais je n'étais pas attirée par le CDI, la documentaliste ne m'était pas franchement sympathique. Puis elle était bizarre, toujours la même coiffure, on pensait qu'elle mettait une perruque, et trop de fond de teint, qui de toute façon ne réussissait pas à masquer les trous dans sa peau... Par la suite, en ciquième, elle a eu de bonnes raisons de me détester! Avec ma bande, on était des petits rebelles qui mettaient le bazar!
Harry Potter? Non, m'intéresse pas...ce nom me paraissait ridicule, Potter... Mais bon, suite à la pression de mes camarades, je me les suis fait prêter et...j'ai tout dévoré! La même chose s'est produite avec Ewilan, plus tard...les trilogies me rebutaient par leurs dessins sur les couvertures. Et encore pareil pour Firewing, Sunwing et Silverwing (désolée si l'ordre n'est pas le bon), cette trilogie sur des chauves-souris qui semble extra mais que je n'ai toujours pas lue...

Voilà : j'aimais lire, mais sans plus. J'avais d'autres loisirs, à l'époque. Des amis facilement joignables. On allait en ville. On jouait aux jeux vidéos. Pourquoi irais-je m'enfermer toute seule dans ma chambre?

Et puis, à la fin de mon année de cinquième, j'ai quitté ma ville natale du Sud pour la Normandie. Dépaysement total. Tout vert que ça en fait mal aux yeux et à la tête. Pas un bâtiment, pas un immeuble à des dizaines de kilomètres à la ronde. Une ville qui n'en est pas une, pas de feux tricolores, pas de rond-point. Des maisons amassées dans un coin qui forment un petit village traversé par une route nationale. Et des champs partout tout autour.
Le collège. Un collège, ça? Je suis passée d'une "usine" d'un millier d'élèves et trente-six c l a s s e s à quelques quatre cent têtes et seize c l a s s e s . Mon tempérament franc et un tantinet baguarreur ne plaisait pas. J'étais moquée pour mon accent. J'ai été évincée avec une étiquette "intello" car je dépassais les habituelles têtes de c l a s s e. Je trainais avec des sixièmes qui voulaient bien de moi ou des troisièmes peu recommendables. Et puis, au hasard de mes pérégrinations, j'ai découvert le CDI. Les couleurs et le sourire des documentalistes m'ont rendu ce lieu tout à fait sympathique. Des livres étaient exposés sur une table, tenus verticalement. Il y avait un coin lecture avec des des bancs rembourrés et des coussins sur de la moquette. C'est à partir de là que ce lieu est devenu ma retraite, et que ma boulimie des livres à commencé. Je pouvais lire jusqu'à 256 pages par jour de cours, soit deux livres environ. Je lisais en cours, aux récréations, et bien sûr chez moi, après avoir rapidement expédié mes devoirs. Je lisais tout le temps, tout le temps. Il me reste encore un de ces marque-pages où je notais soigneusement le titre, l'auteur et l'édition à l'intérieur. Quand je suis venue chercher mon deuxième, la documentaliste avait fait des yeux ronds quand elle avait vu que le premier était déjà plein. Je suis devenue une hôte "de marque" : même quand il y avait des c l a s s e s, je pouvais rentrer pour aller lire dans mon coin. Ah, ça, je ne gênais personne! J'y ai construit mes premières bases littéraires jeunesse, bien que de nombreux titres aient échappé à ma mémoire. En voici quelques-uns, en vrac : "Tu sais quoi?" de Mikaël Ollivier, lu en une heure. "Ceinture Noire", l'histoire d'un garçon manqué au judo et d'un jeune premier tout nouveau. "Deux pour l'une", une histoire sur Louise et Lotte, deux jumelles séparées à la naissance, écrite par un auteur allemand. Le premier Alex Rider : Stormbreaker, de Anthony Horowitz. Le recueil de nouvelles de science-fiction "Graines de futur"de la collection Autres Mondes. Il y a une histoire de chasse au loup-garou, qui s'est révélé ne pas en être un, dont j'ai oublié le nom. Il y avait parfois des paroles grossières, mais cela collait bien au récit. Désolée, j'ai oublié le nom! En revanche, Zazie dans le métro m'a profondément outrée, je l'ai détesté et je ne l'ai jamais fini, les grossièretés me semblaient particulièrement déplacées!

J'ai déménagé encore une fois, durant les "grandes grèves" de 2003. Mon départ est plus ou moins passé inaperçu, ce qui n'était pas pour me déplaire. Mes relations privilégiées avec les documentalistes et certains professeurs, mon goût pour la lecture et mon habitude à la solitude agaçaient mes camarades.

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2 janvier 2007

ghost love score

vous pouvez trouver "ghost love score" de Nightwish dans ma playlist de radioblogclub ici :

http://www.radioblogclub.com/fav/0/646857/0

et ainsi entendre cette merveilleuse musique qui a fait naître une hardsession!

Ecoutez-là pour mieux voir la scène!

J'ai aussi un projet sur "end of all hope" et "fantastmic" et aussi "beauty of the beast"

Autrement dire ce groupe m'inspire beaucoup!

30 décembre 2006

1

Je ne me présenterais pas. Simple question de bon sens. Je la protège, mais elle me garantit l’anonymat en ne révélant ma présence à personne. C’est moi qui vous raconte l’histoire qui suit. Avec elle, évidemment.

Elle est omniprésente dans ma vie, je la connais sous tous les angles, toutes les coutures, toutes les facettes. Je peux prévoir à l’avance ses réactions, ses émotions face à une situation donnée. Il est impossible de nous séparer. Pourquoi ? Parce que, depuis le début, je la surveille, je suis son évolution, ses progrès, sa croissance, et tout et tout.


En gros : JE SUIS XXX MAIS JE NE SUIS PAS XXX.


Vous connaissez ? Une blague type de votre époque. La réponse que vous avez donné à cette énigme est : son chien !


Mais voilà, je ne suis ni son chien, ni son chat, ni son canari. Je suis humain et assez intelligent pour savoir que ce récit pourrait vous intéresser.


Le journal qui suivra est pensé par , mais rédigé par moi-même. Un peu dur à imaginer ? Vous finirez bien par comprendre…

30 décembre 2006

le bus (suite de "le tag")

"Oui euh je suis venu moi-même ça sera mieux et j'éviterai de me taper la honte en cours...faut me comprendre les flics qui débarquent en classe et me réclamment, c'est pas bon pour ma réput'!
Forcément avec jen' ça nous a étonnées le bus ce matin! Exactement le même tigre que sur le mur de l'externat! Et pas de chance, il serait passé 30 secondes plus tôt il aurait eu la faveur de l'ombre, on aurait rien capté!
Il était bien beau, ce bus, tout peint bien comme il faut!
Pourquoi vous faites cette tête-là, m'sieur? Vous l'avez pas vu ce bus? Moi je sais pas où il est passé mais il vaut le coup d'oeil c'est sûr! -Non j'ai pas cours je commence à 9h. Je peux venis avec vous? Ok, ok..."

30 décembre 2006

hard session sur ghost love score (nightwish)

«-T'entends?
- Quoi?
- Ben, justement, on entend rien!»
En effet, à part un lointain battement, (qu'est ce que c'était au juste?) l'air autour d'eux était écrasant de silence, ce silence lourd qui laisse présager un orage, le calme avant la tempête. Cette absence de bruit était pour le moins exeptionnelle pour eux, qui habitaient au dessus d'une route fréquentée dans une ville urbaine!
Exeptionnel, voire surnaturel...
Et le cor résonna.
Il eût cette impression fugitive de déjà entendu, mais ce n'est que lorsqu'il résonna une deuxième fois, après un temps d'attente, qu'il se souvint.
«Le cri du Gondor...»
Et plus rien.
Plus de télé, plus de courant.
Le battement devenait plus proche, plus rapide, d'abord comme un coeur, puis après comme...ils avaient peine à se fier à leurs oreilles, mais la distance qui se réduisait trahissait distinctement un bruit de...calvacade. De plus en plus proche, de plus en plus bruyante, de plus en plus énorme. Mais enfin, nous ne sommes plus au moyen-âge! D'où est ce que tous ces cavaliers venaient?
Elle l'appela depuis le balcon:
"Viens vite voir ça, c'est pas croyable!"
Comme elle l'avait dit, il avait la plus grande peine à le croire. Est-ce qu'il rêvait? Rien n'est plus sûr...
C'est de l'ordre du rêve de voir sa rue à l'heure de pointe fantômatiquement vide, les feux en panne, pas une voiture, pas un passant, pas même un chat! D'ailleurs les siens, de chats, ne chahutaient plus, il étaient tous sages, comme dans l'attente de quelque chose...
Le menace imminente de finir écrasés sous les sabots des chevaux, qui se rapprochaient toujours plus, se faisait pressentir. Le sol tremblait. Sur les étagères, les bibelot frémissaient. Les papiers oubliés sur les tables tombaient.
C'est de l'ordre du délire furieux de voir défiler dans cette même rue toute une procession de petites filles! Elles sautillent et dansent joyeusement, toutes très belles dans leurs déguisements, et lancent des poignées de pétales odorants! Certaines portaient de fragiles ailes sur leur dos, de petites oreilles pointues se cachaient dans leurs cheveux détachés où étaient tressés des rubans colorés. En chacune on pouvait voir une fée, un papillon, un oiseau prêt à s'envoler. Elles semblaient si jolies, si gracieuses, si légères!
C'était fou, c'était impossible, c'était inconcevable!
Comme eux, tous ceux qui avaient pignon sur rue étaient massés derrière leurs fenêtres et sur leurs balcons. Comme eux, tous avaient les yeux écarquillés pour ne rien perdre de ce magnifique spectacle.
Il fallait bien admettre que ce n'était pas un rêve...

Soudain deux files d'hommes à cheval passèrent de chaque côté d'elles, les encadrant dans un galop débridé. Là où ils fonçaient auraient dû se trouver des voitures en stationnement. Ils étaient tout de noir vêtus, leurs destriers aussi sombres.
Les témoins de cette magnifique mise en scène détestèrent un instant ces brutes venant assombrir le spectacle coloré qu'offrait les enfants, mais il se dégageait d'eux une telle impression de puissance et de majesté qu'ils inspiraient tout de suite un silence respectueux. De plus, les jeunes filles ne semblaient pas avoir peur d'eux, dont le souffle du galop faisait voler les jupettes en voiles et en tulle.

Sans interruption vinrent ensuite deux autres files de cavaliers, ceux-ci portant de riches armures ornées d'une croix formée par les émeraudes. Il avaient tout aussi fière allure que les précédents.

Suite à venir...

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15 décembre 2006

angel of destiny

Quand vos rêves deviennent réalité, vous passez le plus souvent à côté. Puis vous n'y croyez pas. Parce qu'au fond, vos rêves, s'ils débarquent dans votre quotidien, de quoi allez-vous rêver ensuite?
Mon quotidien, c'était internet. Le web, la toile. une vraie droguée. Elevages virtuels, jeux de rôle, messagerie instantanée, blogs...

C'était le net, ma vie.J'avais une vie électronique, avec des discussions entre copains, une boîte à lettres, des animaux de compagnie...une vraie vie pour moi.
Vous recevez parfois par la poste des courriers douteux vous promettant monts et merveilles. Sur le web ça s'appelle du spam. Dans les deux cas vous jetez, car cela vous donne des faux espoirs ou des ennuis. Ou alors ça peut vous être totalement inutile. Pour vous dire je suis ce qu'on apelle une jeune fille dans la fleur de l'âge et je recevait des pubs pour du viagra. Très réjouissant.
J'avais donc mis dans ma corbeille plusieurs mails car ils étaient en anglais. Mes correspondants australiens m'écrivaient en français, ce ne pouvait être que du spam. Mais avec le temps je voyais que les mails s'adressaient personnellement à moi et qu'ils venaient d'un même expéditeur.
A ce moment là,, je n'avais plus qu'à le bloquer et rien de ce qui suit ne serait arrivé. Mais non, la curiosité était plus forte. J'ai donc ouvert le dernier courrier envoyé par "Alexis Decked". Un mec en plus, vous pensez si ça m'intéressait qu'il s'acharne ainsi sur moi! Alexis Decked. J'y ai pensé subitement. Le détective de "Felicidad" de Jean Molla. Un bon polar SF. Mais le personnage était attachant, aussi me suis-je attachée à mon expéditeur en lui prêtant ses traits.

De : Alexis_Decked@laposte.net
A : Damn_us_forever
Sujet : Just watch the link please!

Je pensai à lui demander où il a eu cette adresse-là car je n'avais pas le souvenir de l'avoir mise au service du public, c'était juste une manoeuvre de bidouillage pour Ogame (ah oui j'ai aussi un empire intergalactique virtuel)
Peut-être était-il un admin du jeu? La quête de son identité devenait pour moi un nouveau jeu. La curiosité est vraiment un vilain défaut!

Je clique sur le sujet, le courrier s'ouvre...et là, juste un lien. Pas d'explication. Ni bonjour ni au revoir. Mais au point ou j'en étais, autant continuer. Ma méfiance, je l'attribuait à la peur de l'inconnu, je passai outre et je cliquai sur le lien : http://Angel_of_Destiny.oneblog.com. Le nom du blog m'était particulièrement attrayant, il faut dire que Destiny c'est mon pseudo principal et j'aime le cuisiner à toutes les sauces : mydestiny, destiny's star, et ma phrase sur msn : hope is my destiny. Bon je ne vais  pas vous expliquer lepourquoi du comment c'est pas le moment.

Suite à venir...

8 novembre 2006

l'instinct d'une mère

Un accouchement prématuré. La mère est paniquée, mais bien décidée à survivre en mettant au monde son enfant. Douleur. Sang. Cris. Inspirer, expirer. L'effort est interminable. L'attente aussi. Car, dans une maison voisine, une petite fille pleure...

***

Réveillée par les cris de sa mère, elle courut dans la chambre, et la peur qui enveloppait l'atmosphère de la pièce, et la douleur, et l'odeur de transpiration. Son ventre déformé et les divers liquides qui souillaient les drap achevèrent de la terrifier. Mais au fond de cette terreur, une petite voix lui souffla de faire vite pour aller chercher de l'aide chez les voisins. Ses larmes l'aveuglant, elle courut. Tambourina à la porte. Elle n'eut pas besoin de parler, ils comprirent. ils foncèrent. L'enfant avait peur d'y retourner, mais elle craignait que sa mère eut besoin d'elle.
Dans son indécision, une petite main se glissa dans la sienne. "Reste avec moi s'il te plait. Papa et maman vont vite revenir pour t'emmener voir ton petit frère ou ta petite soeur." Cette voix enfantine la rassura un peu, mais arrivée dans la salle, elle se détacha. Elle alla jsuqu'à la fenêtre qui lui permettait de voir sa maison et scruta la lumière issue de la chambre maternelle.
Une fois encore, une main prit la sienne et la tira tout doucement, l'éloignant de la fenêtre."Tu vas avoir froid si tu reste là. Viens plutôt près de la cheminée. Papa m'a dit qu'il a étudié pour être docteur, alors ça va aller." Tandis qu'une main serrait la sienne, l'autre caressait ses cheveux. Les larmes aux yeux, elle se jeta dans ses bras.

***

L'accouchement s'avérait difficile. La mère fatiguait. Mais l'homme était courageux, et sa femme l'aidait du mieux qu'elle pouvait. Il bénit Dieu de faire ressurgir dans sa mémoire les gestes qui sauveront la mère et l'enfant. Sa femme l'assistait du mieux qu'elle pouvait.
Le nouveau-né fut enfin exhibé. Une fille. Son premier cri. La mère, prise d'un spasme violent. Elle aussi cria.
L'homme s'empressa de couper le cordon. L'enfant fut enveloppé dans des langes par sa femme. En serrant le bébé contre elle, elle s'aperçut qu'il tremblait fortement. Elle lui toucha le front : il était anormalement glacé.
Prise d'une inspiration subite, elle plongea l'enfant dans la bassine d'eau chaude qui servait à nettoyer les mains, à présent souillée. Le nourisson se détendit et se calma. La mère était évanouie par l'effort qu'elle venait de fournir. L'homme avait glissé à terre, soudain vidé de ses forces.
"-Tu as été bon et courageux. Deux vies sont sauvées grâce à toi. Dieu te le rendra. dit la femme doucement.
-Dieu te le rendra aussi, Darling. Tu as su faire ce qu'il fallait. Mais ce n'est pas fini, répondit-il avec lassitude. Il faut laver le bébé et l'emmailloter."
L'enfant était encore étendu dans la bassine fumante. La femme fit l'effort de se lever et alla l'en sortir pour faire ce que son mari luiavait implicitement demandé. Mais dès qu'elle fit émerger le petit corps de l'eau, il hurla à pleins poumons et se mit à trembler. Immédiatement la femme l'emmaillota, mais cela ne suffit pas, le nouveau-né tremblait toujours.

6 novembre 2006

le tag

"Le tag? Bah oui j'l'ai vu, ça aurait été dur de passer devant et pas le voir, vous savez!
j'suis dessendu avec mon pote Oui donc on est descendus mais c'est pas à ce moment-là qu'on l'a vu, il faisait encore sombre. C'est après le p'tit dej', vers...heu...8 heures moins 20 je dirais. J'espère que c'est assez précis pour vous-ok c'est cool.
Si il était frais? Oh ben je pense! Vous l'avez pas vu? Oui et ben alors il était pas de l'année dernière vous l'avez remarqué! Ah frais de pas longtemps vous voulez dire. Pfff...je suis pas connaisseur, moi! Bah oui qu'on s'est approchées, ça nous a un peu étonné quand même! Bon bah il y avait pas de coulure, si c'était frais en tout cas c'était sec!
Moi quand même ça me fait bizarre il est haut, vous trouvez pas? Bah haut je veux dire hors de portée de main, et puis il est beau, avec des couleurs brillantes, pas comme les bombes de peinture de michigan, et vernis en plus! Quoi, comment ça le vernis ben oui du vernis qu'est-ce que vous croyez on obtient pas un aussi joli résultat sans vernis! Enfin moi pour dire ça je me base sur ce que je peins moi-oui mais nan je taggue pas moi, je peins sur du papier!
Où je veux en venir? Bah, c'était des pros, organisés, avec préméditation comme vous dites, pas des malheureux qui font des horreurs sur les arrêts de bus où dans les toilettes. ça fait pitié, je vous jure...bon c'est vrai les MJ du coin et charlot dans la rue de la Paix, ils sont beaux aussi mais pas pareils, c'est pas le même style... Je veux dire le coup de crayon, vous voyez?
Le dessin?ben c'est le même que tout à l'heure, il a pas changé non? Bon ok je le décris...c'est un tigre, et il...il est de profil et tourne la tête vers nous. Il est à moitié couché, ou il se prépare à bondir...c'est dur de décrire sa position! Ses griffes sont acérées, ses dents aussi, il semble en colère, le fond est noir, et voilà, j'vois pas quoi rajouter...
De rien au revoir."

28 juillet 2006

la ferme (pour enfants)

Introduction :

Non loin d’une clairière de Provence, dans la ferme de Madame Jamy vivaient une dizaine d’animaux heureux. Il y avait Saucisson le cochon, Vicky la chienne, Rex le chien, Neige la chatte, Marguerite la vache, Good le taureau, Mèe la chèvre et Bèe le mouton ; ces animaux étaient vraiment heureux…

Chapitre 1 : La vie quotidienne

Ding ding ding ding ding ding ding ! Le réveil sonne. Madame Jamy se lève rapidement de son lit douillet, prend son petit déjeuner composé d’un café au lait, de deux tartines grillées à la confiture de myrtilles et d’un jus de pommes.

Ensuite, elle va réveiller les animaux. En traversant le corridor de ses pas lourds, Vicky et Rex sursautèrent brusquement puis trottinèrent derrière elle.

« Levez-vous, allez! »cria-t-elle. Aussitôt, ils se réveillèrent et les chien aboyèrent, le cochon grogna, la chatte miaula, la vache meugla, le taureau tapa le sol de ses sabots, le mouton bêla avec la chèvre. Ce concert qui cassait les oreilles!

"Ah oui, je comprends votre vacarme j’ai oublié de vous donner votre repas." Et chacun eût à manger. Le cochon sait qu’il aura les restes du repas d’hier soir. Les chiens, eux, dévorent un beau morceau de viande tandis que la chatte est déjà partie chasser les souris au grenier. La chèvre et le mouton partiront pour la journée dans le près pour brouter. La vache vient avec eux, tout comme le taureau.

Tout le monde mange avec appétit.

Le soir c’est pareil. Madame Jamy est étourdie, les animaux sont donc obligés de lui faire un autre concert pour lui demander à leur façon de leur donner à manger. Les moutons, la chèvre, le taureau et la vache sont rentrés du près et sont dans la bergerie où ils auront du grain dans une mangeoire. Parfois, la chatte reste avec eux après qu’elle eut fini son écuelle de lait. Le cochon a, cette fois, les restes du repas du midi. Le repas des chiens reste le même.

Ces animaux ne travaillaient que rarement, et de bon cœur, car Madame Jamy le leur demandait gentiment, et ils menaient une vie heureuse.



Chapitre 2 : De nouveaux amis

Un matin, madame Jamy dit à tout les animaux :

« Je vais aller à la ferme voisine si le monsieur Varda à des animaux à vendre. » Et elle partit au volant de sa grosse camionnette avec Vicky et Rex qui se chamaillaient pour avoir le siège du passager.

Les animaux , bien qu’ils aient confiance en leur maîtresse, furent inquiets. Qui donc allait-elle bien ramener ? Chacun d’entre eux était né ici, ils ne connaissaient donc pas d’autres races que les leurs. Ils essayèrent d’imaginer quel genre d’animaux pourraient être utiles à la ferme, mais ne furent pas très convaincus. Il ne leur restaient plus qu’à attendre…

La fermière revint quelques heures plus tard, et des bruits sourds leur parvinrent de l’arrière de la camionnette.

Madame Jamy, rouge et essoufflée, descendit sous le regard curieux de ses animaux venus l'accueillir. Elle ouvrit les portes coulissantes du véhicule puis une nuée de poussière envahit la sortie. Après qu’elle se fut dissipée, on observa un étonnant spectacle : de drôles de bêtes essayaient de descendre toutes en même temps. Elles se poussaient pour êtres les premières à voir leur nouvelle maison. La fermière souriait, heureuse de constater cet empressement. Les autres animaux étaient perplexes : ils n’avaient jamais vu de telles bêtes : elles n'avaient pas de nez, leurs bouches étaient allongées et dures, elles avaient de petites têtes et de long cous, leurs corps étaient recouvert non pas de poils comme eux, bien que ceux de Saucisson étaient très drus, mais de quelque chose d’autre. C’était de forme allongée, avec des couleurs.
Et ce bruit! C'était si terrifiant que tous reculèrent devant la marée hurlante.
Les chiens, sortis du camion, allèrent à la rencontre de leurs amis :

"-Vous n'avez rien à craindre, ces bêtes sont très stupides! aboya Vicky, moqueuse.
- Elles ont tout le temps peur pour rien et courent dans tous les sens en criant, nous devons à chaque fois les mettre en groupe pour ne pas qu'elles s'enfuient, renchérit Rex. D'ailleurs, on ferait mieux d'aller les enfermer avant de les perdre!
-Tu as raison Rex, allons-y! Mes amis, à notre retour nous nous concerterons!

6 avril 2006

serment à l'égérie (à revoir)

Ta volonté sera maîtresse
Du serment que tu porteras...

Par le sang
Jure d'être fidèle à ton rang!
Par le feu
Fais plus que de ton mieux!
Par la terre
Fais de moi ta propre chair!
Par l'air
Ne retourne jamais en arrière!

La force de ton serment
Fera la force de ton sacrifice
Par ces cinq éléments
Je te lie à moi
Accepte ta destinée
Déchaine ta puissance
Quand je serai en difficulté

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