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mes textes en vrac
8 novembre 2006

l'instinct d'une mère

Un accouchement prématuré. La mère est paniquée, mais bien décidée à survivre en mettant au monde son enfant. Douleur. Sang. Cris. Inspirer, expirer. L'effort est interminable. L'attente aussi. Car, dans une maison voisine, une petite fille pleure...

***

Réveillée par les cris de sa mère, elle courut dans la chambre, et la peur qui enveloppait l'atmosphère de la pièce, et la douleur, et l'odeur de transpiration. Son ventre déformé et les divers liquides qui souillaient les drap achevèrent de la terrifier. Mais au fond de cette terreur, une petite voix lui souffla de faire vite pour aller chercher de l'aide chez les voisins. Ses larmes l'aveuglant, elle courut. Tambourina à la porte. Elle n'eut pas besoin de parler, ils comprirent. ils foncèrent. L'enfant avait peur d'y retourner, mais elle craignait que sa mère eut besoin d'elle.
Dans son indécision, une petite main se glissa dans la sienne. "Reste avec moi s'il te plait. Papa et maman vont vite revenir pour t'emmener voir ton petit frère ou ta petite soeur." Cette voix enfantine la rassura un peu, mais arrivée dans la salle, elle se détacha. Elle alla jsuqu'à la fenêtre qui lui permettait de voir sa maison et scruta la lumière issue de la chambre maternelle.
Une fois encore, une main prit la sienne et la tira tout doucement, l'éloignant de la fenêtre."Tu vas avoir froid si tu reste là. Viens plutôt près de la cheminée. Papa m'a dit qu'il a étudié pour être docteur, alors ça va aller." Tandis qu'une main serrait la sienne, l'autre caressait ses cheveux. Les larmes aux yeux, elle se jeta dans ses bras.

***

L'accouchement s'avérait difficile. La mère fatiguait. Mais l'homme était courageux, et sa femme l'aidait du mieux qu'elle pouvait. Il bénit Dieu de faire ressurgir dans sa mémoire les gestes qui sauveront la mère et l'enfant. Sa femme l'assistait du mieux qu'elle pouvait.
Le nouveau-né fut enfin exhibé. Une fille. Son premier cri. La mère, prise d'un spasme violent. Elle aussi cria.
L'homme s'empressa de couper le cordon. L'enfant fut enveloppé dans des langes par sa femme. En serrant le bébé contre elle, elle s'aperçut qu'il tremblait fortement. Elle lui toucha le front : il était anormalement glacé.
Prise d'une inspiration subite, elle plongea l'enfant dans la bassine d'eau chaude qui servait à nettoyer les mains, à présent souillée. Le nourisson se détendit et se calma. La mère était évanouie par l'effort qu'elle venait de fournir. L'homme avait glissé à terre, soudain vidé de ses forces.
"-Tu as été bon et courageux. Deux vies sont sauvées grâce à toi. Dieu te le rendra. dit la femme doucement.
-Dieu te le rendra aussi, Darling. Tu as su faire ce qu'il fallait. Mais ce n'est pas fini, répondit-il avec lassitude. Il faut laver le bébé et l'emmailloter."
L'enfant était encore étendu dans la bassine fumante. La femme fit l'effort de se lever et alla l'en sortir pour faire ce que son mari luiavait implicitement demandé. Mais dès qu'elle fit émerger le petit corps de l'eau, il hurla à pleins poumons et se mit à trembler. Immédiatement la femme l'emmaillota, mais cela ne suffit pas, le nouveau-né tremblait toujours.

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Commentaires
D
c'est une belle histoire méme si elle est longue elle reste interessante juska la fin ça a du étre assez difficile a faire mais c'est réussit ^^
J
j'aime bien ton texte.. meme si je dois avouer que je reste sur ma faim même si c'est normal puisque le texte n'est pas terminé...
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