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mes textes en vrac
30 décembre 2006

hard session sur ghost love score (nightwish)

«-T'entends?
- Quoi?
- Ben, justement, on entend rien!»
En effet, à part un lointain battement, (qu'est ce que c'était au juste?) l'air autour d'eux était écrasant de silence, ce silence lourd qui laisse présager un orage, le calme avant la tempête. Cette absence de bruit était pour le moins exeptionnelle pour eux, qui habitaient au dessus d'une route fréquentée dans une ville urbaine!
Exeptionnel, voire surnaturel...
Et le cor résonna.
Il eût cette impression fugitive de déjà entendu, mais ce n'est que lorsqu'il résonna une deuxième fois, après un temps d'attente, qu'il se souvint.
«Le cri du Gondor...»
Et plus rien.
Plus de télé, plus de courant.
Le battement devenait plus proche, plus rapide, d'abord comme un coeur, puis après comme...ils avaient peine à se fier à leurs oreilles, mais la distance qui se réduisait trahissait distinctement un bruit de...calvacade. De plus en plus proche, de plus en plus bruyante, de plus en plus énorme. Mais enfin, nous ne sommes plus au moyen-âge! D'où est ce que tous ces cavaliers venaient?
Elle l'appela depuis le balcon:
"Viens vite voir ça, c'est pas croyable!"
Comme elle l'avait dit, il avait la plus grande peine à le croire. Est-ce qu'il rêvait? Rien n'est plus sûr...
C'est de l'ordre du rêve de voir sa rue à l'heure de pointe fantômatiquement vide, les feux en panne, pas une voiture, pas un passant, pas même un chat! D'ailleurs les siens, de chats, ne chahutaient plus, il étaient tous sages, comme dans l'attente de quelque chose...
Le menace imminente de finir écrasés sous les sabots des chevaux, qui se rapprochaient toujours plus, se faisait pressentir. Le sol tremblait. Sur les étagères, les bibelot frémissaient. Les papiers oubliés sur les tables tombaient.
C'est de l'ordre du délire furieux de voir défiler dans cette même rue toute une procession de petites filles! Elles sautillent et dansent joyeusement, toutes très belles dans leurs déguisements, et lancent des poignées de pétales odorants! Certaines portaient de fragiles ailes sur leur dos, de petites oreilles pointues se cachaient dans leurs cheveux détachés où étaient tressés des rubans colorés. En chacune on pouvait voir une fée, un papillon, un oiseau prêt à s'envoler. Elles semblaient si jolies, si gracieuses, si légères!
C'était fou, c'était impossible, c'était inconcevable!
Comme eux, tous ceux qui avaient pignon sur rue étaient massés derrière leurs fenêtres et sur leurs balcons. Comme eux, tous avaient les yeux écarquillés pour ne rien perdre de ce magnifique spectacle.
Il fallait bien admettre que ce n'était pas un rêve...

Soudain deux files d'hommes à cheval passèrent de chaque côté d'elles, les encadrant dans un galop débridé. Là où ils fonçaient auraient dû se trouver des voitures en stationnement. Ils étaient tout de noir vêtus, leurs destriers aussi sombres.
Les témoins de cette magnifique mise en scène détestèrent un instant ces brutes venant assombrir le spectacle coloré qu'offrait les enfants, mais il se dégageait d'eux une telle impression de puissance et de majesté qu'ils inspiraient tout de suite un silence respectueux. De plus, les jeunes filles ne semblaient pas avoir peur d'eux, dont le souffle du galop faisait voler les jupettes en voiles et en tulle.

Sans interruption vinrent ensuite deux autres files de cavaliers, ceux-ci portant de riches armures ornées d'une croix formée par les émeraudes. Il avaient tout aussi fière allure que les précédents.

Suite à venir...

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Commentaires
D
ouah je veut la suite !!! :D c'est tellement bien partit veut la voir :)
C
tu as vraiment le talent de mettre en haleine ton lecteur. Il faut que tu continues ce texte
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